Evaluation d’un protocole optimisé d’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques avec cyclophosphamide en post-greffe chez des patients âgés de 40 à 60 ans présentant une aplasie médullaire acquise réfractaire ou en rechute après un traitement immunosuppresseur

À propos

Chez les patients atteints d’une aplasie médullaire idiopathique soit réfractaire soit en rechute de plus de 40 ans, la greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est très rarement proposée car le protocole actuel de greffe donne des résultats décevants. Récemment, un protocole de préparation de greffe optimisé du même type que celui qu’on utilise dans les greffes haplo-identiques c’est-à-dire utilisant des cellules souches issues de la moelle osseuse et le Cyclophosphamide en post-greffe facilite la prise de greffe et évite le rejet tout en diminuant la survenue et la gravité de la réaction du greffon contre l’hôte (GVH). Dans ce contexte, et après la présentation et discussion du dossier du patient à la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire nationale du centre de référence des aplasies médullaires acquises et constitutionnelles, le médecin proposera aux patients éligibles comme option thérapeutique une greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) à partir d’un donneur allogénique comme traitement de l'aplasie médullaire en utilisant un protocole optimisé. L'étude APARR a pour but de montrer le bénéfice clinique du protocole optimisé d’allogreffes associant du cyclophosphamide en post greffe quel que soit le type de donneur dans le traitement des formes réfractaires ou en rechute des aplasies médullaires chez les patients âgés entre 40 et 60 ans, après un échec du traitement en première ligne standard par immunosuppresseurs et Eltrombopag. Il est prévu d’inclure environ 52 patients adultes présentant une aplasie médullaire idiopathique dite réfractaire ou en rechute. Il s’agit d’une étude multicentrique.