Traitement immédiat versus retardé par azathioprine ou rituximab dans les maladies démyélinisantes associées aux anticorps anti-myéline oligodendrocytes glycoprotéine (anti-MOG) chez l'enfant : un essai clinique contrôlé randomisé

À propos

Cette recherche porte sur maladies démyélinisantes associées aux anticorps anti-myéline oligodendrocyte glycoprotéine (MOG). Il s’agit d’une maladie rare mais fréquente chez l’enfant. Elle peut se manifester par des « poussées » qui sont des signes neurologiques qui se caractérisent par la baisse de la vision (névrite optique), des troubles de la marche (myélite aigue), une association des 2 (neuromyélite optique), des tableaux d’encéphalite (encéphalomyélite aigue disséminée) surtout chez le jeune enfant. L’évolution de la maladie est très variable avec la possibilité de récidive tout comme une absence de récidive. A l’heure actuelle, il n’a pas été établie de facteurs permettant de différencier les enfants/adolescents avec ou sans récidive. On ne sait pas non plus si un traitement immédiat est nécessaire pour éviter les récidives qui peuvent à la longue être responsable de séquelles neurologiques. Cette étude est donc réalisée dans le but de savoir si un traitement précoce dès la première poussée est associé à un moindre risque de récidive et par conséquent de séquelle chez les enfants. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 86 enfants de plus de 6 ans et moins de 18 ans ayant un diagnostic confirmé de maladie démyélinisante associée à des anticorps anti-MOG, dans plusieurs établissements de soins situés en France.